Une belle montée vers Pâques dans l’établissement

Le pape François compare la montée du Carême à une randonnée en montagne, qui nécessite une ascèse, des efforts, une progression parfois douloureuse, avant d’atteindre le sommet et la récompense en admirant le panorama.

L’établissement Saint Michel propose aux jeunes de s’élever, physiquement avec la section montagne ou sur le mur d’escalade impliquant des collégiens, des lycéens et des enseignants, et spirituellement à travers une action pastorale transversale, de la petite enfance à l’enseignement supérieur.

Elèves et étudiants sont invités à choisir le Christ de manière renouvelée, en prenant le temps et les moyens de l’écouter, de mettre en pratique sa parole, de se libérer de tout ce qui les empêche d’avancer à sa suite. À la fin du Carême, il ne s’agit pas d’être fier de soi, mais d’avoir fait plus de place au Christ et au prochain.

Les Rameaux célébrés avec les petits de l’école, le repas solidaire pratiqué par tous le 7 avril au sein du restaurant scolaire, la prière proposée la veille dans la chapelle lors de multiples célébrations pour les collégiens et lycéens entourés des personnels, et le partage autour de projets éducatifs variés sont les moyens permettant aux élèves qui le souhaitent de vivre le Carême.

L’échange conduit à la réflexion… lorsque le montant d’un repas solidaire ou celui de chocolats sert à financer un projet pédagogique au Bénin où rayonne aussi la Communauté des Oblats de Saint François de Sales installée à Saint Michel.

Dans une société de consommation, il n’est pas difficile de trouver de quoi chacun des acteurs de la communauté éducative peut jeûner : écrans, divertissements, nourriture, boissons ou autres. Passer un peu moins de temps sur les réseaux sociaux ou à consulter les écrans pour méditer un peu plus la Parole de Dieu en priant davantage est un effort à la portée de tous.

Quant au partage, il nous aide à faire plus de place à l’autre. Sur les traces de Saint François de Sales, dans le cadre de différentes réalisations permettant de mettre en œuvre le projet d’établissement, les élèves de Saint Michel sont invités à penser avec leurs enseignants autour de ce qui constitue une béatitude : « Heureux les artisans de paix », dans ma classe, dans mon établissement, dans la société et dans ma famille. Telle est aussi la mission confiée par le Christ.

Durant plusieurs semaines, chacun est donc invité à vivre cette montée vers Pâques à son rythme dans l’établissement et à partager dans une dimension internationale. Pendant que des élèves d’Annecy vivent la rencontre avec des jeunes espagnols en Murcie, des Autrichiens de Dachsberg ou des Allemands venus de Bayreuth, d’autres élèves arrivant de Malte avec plusieurs de leurs enseignants offrent à l’établissement Saint Michel deux magnifiques gâteaux de Pâques appelés "figolli". Il s'agit de pâtisseries fourrées aux amandes, recouvertes de glaçage, de chocolat et décorées avec des friandises colorées et savoureuses. Ces gâteaux se présentent en formes de cœur et de bas de laine ; ils sont incrustées des traditionnels œufs en chocolat, ceux qui contiennent une petite surprise symbolisant une (re)naissance. Celle de Pâques, justement.